Envie de fuir, ou envie d'en finir. J'ignore la différence et la frontière qui délimite ce malaise qui bien qu'on en ai conscience, réussit à pénétrer notre esprit vulnérable et à la merci de nostalgies et peines.

J'ignore où cela me mène, si tant est qu'il y ait une quelconque destination ou aboutissement à tout ceci. Cette comédie qu'est la vie. Après, c'est comme dans le monde du cinéma, ou notre série, notre film, cette vie remplies d'aléas ou pas, a du succès, et la c'est la réussite totale, ou bien c'est un bide. Et là, on se retrouve à regarder

en arrière, à chercher on ne sait quoi, mais qu'importe puisque qu'il n'y a rien à voir, rien à admirer avec un regard de fierté et de satisfaction. a la place, un néant d'interrogations, de regrets peut être, qui sait, ou simplement, le néant.

Je me suis toujours demandé, ou plutot j'ai toujours espéré qu'arrivée à un certain âge, je ne vivrais plus avec ces interrogations, ce mal être continuel qui au moment où l'on s'en croit défait surgit du passé accompagné de ces inséparables démons et recommence ce jeu que lui seul trouve attrayant, ou jouissif, qui sait. il ne se sépare jamais non plus de ces tourments, qui, je m'en rend maintenant compte sont en fait les miens.

Ainsi, je recommence à mon tour ce jeu que seul moi connait bien que non amusant : me laisser aller à ces questions sans réponses, ces regrets, à me laisser ronger encore et encore, un peu plus ou un peu moins que la fois précedente, mais toujours avec ce goût amer, acide, dur à ingurgiter, mais faisant totalement partie de moi.

Je dois me faire une raison, ils seront toujours là, ces monstres de ma vie, de mon coeur. Me laisseront une pause, mais seront toujours, toujours là. Reste à trouver le moyen de vivre avec, de m'y accomoder, sans pour autant abandonner cet instinct qui nous est propre, la survie.

Je me décide enfin à créer un blog histoire de me défouler en éjectant par écrit ce que j'ai sur le coeur. Inutile de me demander pourquoi je ne me contente pas d'un simple bout de papier et d'un crayon au lieu de le faire sur un blog pas original et où on risque de connaître certains aspects intimes de ma vie, car je ne saurais répondre. Peut-être est-ce pour faire comme tout le monde tout simplement (quel manque de personnalité cette Sophie...).

Toujours est-il que, je me décide enfin à le créer ce blog, en espérant conserver une certaine régularité nécessaire à sa survie.

Aujourd'hui je me suis acheté un album (oui oui je sais, acheter des CD c'est démodé) que j'aurai dû me procurer pendant les fêtes (thème de l'album exige) ; je ne peux le faire que maintenant, ayant été sujette à une restriction budgétaire (qui n'est pas prête d'être levée étant donné mon salaire,mais ça c'est une autre histoire...). C'est le dernier Josh Groban (ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii) "noël". C'est mon premier petit plaisir depuis plusieurs mois. Quand on sait à quel point je suis dingue de CD c'est étonnant que j'ai réussit à me retenir durant plus de six mois pour en acheter. Cela peut sembler court comme délai, mais croyez-moi, c'est énorme pour moi. Je fais partie des rares qui aiment encore découvrir le travail d'un artiste à travers son album. Cet enthousiame que l'on a en retirant en toute hâte l'emballage d'un CD, impatiant d'écouter ces chansons qui vont nous accompagner autant que nécessaire dans nos journées et soirées. La satisfaction ressentie en consultant les photos ou les paroles figurant que ce petit livret tout en découvrant les mélodies qui vont rapidement trotter dans la tête comme une rengaine, encore et encore, et encore... Ces sensations sont indescriptible, mais indispensables.

Alors, juste pour le plaisir de l'ouïe, le dernier album de Mr Groban, superbe baryton que l'on a pu apercevoir dans la série Ally Mc Beal interprétant de manière grandiose "you're still you" (hum...), "noël"... http://fr.youtube.com/watch?v=-dK_TOg1KRM